Les œuvres réunies pour ce concert partagent un même élan, celui de la danse hispanique, et nous emportent dans un voyage transatlantique, de l’Espagne aux confins de l’Amérique latine. La diffusion d’une partie de ce programme a d’abord fait l’objet d’un enregistrement sur l’orgue de Dudelange (Luxembourg, 2010), intitulé « Pasión », qui surprit la critique, parfois perplexe, souvent enthousiaste : « On aurait presque pu faire figurer au-dessus de ce commentaire le sigle : ceci n'est point de l'orgue (…) le plaisir est magnifié par la double virtuosité des organistes, qui jouent ces pages souvent complexes comme un seul homme (…), franchissant avec allégresse les limites de leur instrument ! » Jean Ferrard, Magazine de l’Orgue, Belgique (janvier 2012). « Tout est là pour nous procurer de subtiles sensations, magnifiquement défendues par ce duo de choc : Olivier Vernet et Cédric Meckler nous entrainent en des terres inconnues à l’orgue, grâce à ce jeu de la transcription et un choix d’œuvres vraiment splendides, mais surtout grâce à leur maitrise et leur frénésie communicative. » Frédéric Muñoz, ResMusica.com (mars 2011).
Pour le concert, le programme s’est progressivement enrichi d’œuvres spécialement composées ou adaptées pour le Duo Vernet-Meckler, « tandem d’organistes qui pratiqua à merveille le difficile exercice de la respiration commune, de l’écoute mutuelle, et de l’anticipation acoustique, particulièrement délicat à manœuvrer dans ces foucades rythmiques, gavées de levées et de contretemps, de hoquets et de syncopes au point de constituer la quintessence de cette esthétique espagnole de l’imprévu, à la fascination de laquelle il est si difficile de se soustraire. De Falla, Piazzolla, ou Cholley tout comme Ravel regorgeaient de cette acribie saccadée, de cette mise en scène de la mobilité physique, chorégraphiée au millimètre près et qui requérait une digitalité à toute épreuve des organistes. Cet exercice peu ergonomique à la console explique qu’on a pu se gêner aux encoignures pour définir chacun son territoire alors que la restitution sonore nous parvenait avec la sérénité aveuglante de l’évidence méditerranéenne. » Pierre Gerges, Luxemburger Wort (octobre 2013).
Cap sur l’Espagne tout d’abord avec Manuel de Falla (1876-1946) dans une
transcription par Gustave Samazheuil (1877-1967) des flamboyantes danses espagnoles de « La Vida Breve »,
suivie d’un hommage à ce compositeur par l’australien John Carmichael (1930-) : « Hommage à Manuel de Falla est tiré d’une suite d’hommages à divers compositeurs
que j’ai toujours admirés, les autres étant Ravel, Fauré et Poulenc. ». Deux autres danses de
John Carmichael lui succèdent :
« Bahama Rumba, et Joropo
sont tirés de la Suite
Latino-Américaine dans laquelle chaque pièce évoque le pays de son
origine : ainsi la Rhumba provient des Caraïbes - la mélodie se balance
sur un rythme contagieux. Le Joropo est une danse de Colombie et du
Venezuela ; pour les uns il tirerait son origine de la valse viennoise, pimentée
d'un rythme alterné en 6/8 - 3/4 typiquement latino-américain, pour d’autres il
évoquerait le galop des chevaux qui pullulent dans ces deux pays. »
La paisible « Pavana-Capricho » d’Isaac Albeniz (1860-1909), originellement pour piano à 4 mains, n’est qu’une accalmie avant que n’exulte l’allégresse d’ « El Puerto », extrait du chef-d’œuvre Iberia, chanson dansée andalouse aux rythmes déhanchés, dans une transcription de l’organiste Abel Decaux (1869-1943).
Puis tendrement se succèdent deux chansons populaires catalanes, la chanson du voleur (Cançó del lladre), et l’ainé Riera (L’hereu Riera), dans un arrangement à 4 mains que le compositeur catalan Narcís Bonet (1933-) a dédié au Duo Vernet-Meckler.
Pasión
Style
Budget
Des frais supplémentaires pourront s’ajouter au coût de la prestation musicale selon les besoins techniques, de voyages, d’hébergement et de repas des musiciens
Pasión
Style
Classique
Coût de la prestation
5800 €
Des frais supplémentaires pourront s’ajouter au coût de la prestation musicale selon les besoins techniques, de voyages, d’hébergement et de repas des musiciens
Le Duo Vernet-Meckler
se forme lorsqu'Olivier Vernet souhaite explorer les pièces d’orgue trop
rarement jouées dans leurs versions authentiques à quatre mains, ou encore les
grandes transcriptions pour cette formation. Cette impulsion se concrétise
rapidement par plusieurs enregistrements salués par la critique : une intégrale
Mozart (Choc du Monde de
L’ensemble de ces enregistrements à
quatre mains est régulièrement diffusé sur les ondes, en France et à l’étranger
(France Musique, Europe 1, France Inter, Radio Classique, RCF, RTBF, RAI,
American Public Media,…).
Outre une activité de concerts (Festival du
Comminges, Festival International d’Orgue de Saint-Rémy-de-Provence, Festival
d'Orgue de Belfort, Festival du Printemps des Orgues d'Angers, Festival
Toulouse-Les-Orgues, Festival International d’Orgue de Saint-Louis-des-français
à Rome, Victoria Hall de Genève, Palau de