Cordelia Palm
Cordelia est née à Tübingen en Allemagne, dans une
famille de musiciens. Dès 2 ans, elle commence le violon et à 5 ans le
piano avec son père, musicologue et chef d’orchestre. Cordelia se
produit sur scène au violon et au piano dès l’âge de six ans, en France,
en Belgique et en Allemagne.
A treize ans,
elle obtient ses premiers prix dans la classe de Jörg-Wolfgang Jahn à
l’Ecole Supérieure de Musique de Karlsruhe, ville où elle intègre
l’Orchestre Symphonique comme soliste. En 1975, un premier
prix au concours BDI lui permet de participer à une série
d’enregistrements et d’émissions de radio et de télévision à Francfort
et Baden Baden, et de démarrer une tournée nationale. Elle poursuit ses études à la prestigieuse Juilliard’s
School de New York, et suit l’enseignement du grand pédagogue, Yvan Galamian.
En 1982, Cordelia est
engagée au poste de violon supersoliste à l’Orchestre d’Avignon (OLRAP).
En tant que
soliste et chambriste, Cordelia se produit avec le Quatuor Palm et le
Quatuor Ceria, en sonate violon harpe.
Elle a interprété le double
concerto de Brahms avec son ami violoncelliste Gary Hoffman, le Triple
Concerto de Beethoven avec Vahan Mardirossian, les Saisons de Vivaldi et
Piazzolla, le concerto de Tchaïkovsky devant 4.000 spectateurs à
l’Acropolis de Nice, et au Théâtre Antique de Vienne.
Avec
Françoise Buffet-Arsenisevic, Cordelia forme un duo d’une
complémentarité exceptionnelle. Le Musée Jacquemart-André à Paris les a
accueillies en 2012 et la salle Gaveau en 2013.
Elle a
interprété Le 1er concerto de Saint-Saens et le 5ème de Vieuxtemps à
l’Opéra d’Avignon en 2014 et le concerto de Mendelssohn en 2015.
En janvier 2017 elle a retrouvée Henri Demarquette pour interpréter à nouveau le double concerto de Brahms.
Aliénor Girard-Guigas
Aliénor débute son apprentissage de la harpe à 6 ans au Conservatoire
d'Avignon. Elle y obtient la médaille d'or de harpe à l'unanimité du
jury en 2001.
Elle
se perfectionne ensuite au cours de master classes et de stages auprès
de Suzanna Mildonian, Marie-Claire Jamet, Isabelle Moretti, Fabrice
Pierre et Marie-Pierre Langlamet. En 2004, elle remporte successivement
le Premier prix au concours Européen de Picardie, et le Premier prix à
l’unanimité du jury au Concours International de l’U.F.A.M.
Parallèlement, Aliénor termine une licence en droit privé à l’Université d’Avignon.
Décidant
alors de se consacrer pleinement à la musique, Aliénor Girard-Guigas
intègre premier nommé la classe de Fabrice Pierre au CNSM de Lyon. Elle y
obtient en juin 2008 son diplôme (DNESM) avec la mention Très-Bien.
Aliénor
a développé depuis son répertoire musical au sein de l’Orchestre
Français des Jeunes, du Sinfonia Varsovia, de l'Orchestre Philarmonique
de Marseille, de l’Orchestre d’Auvergne, de l'ensemble Enoris, de
l’Orchestre Symphonique de St Etienne, de l'Orchestre Philarmonique de
Nice, de l’Orchestre Philarmonique de Radio-France et se produit
régulièrement à l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre Lyrique
de Région Avignon-Provence ainsi qu’à l'Orchestre de l'Opéra de Lyon.
Elle a joué sous la
baguette de chefs prestigieux et dans de nombreux festivals en France et à l'étranger.
Son attrait pour
la musique de chambre l’a enfin conduit à jouer notamment avec
l'ensemble à cordes Mare Nostrum, l’ensemble Carpe Diem, la Camerata
Franz Schubert ou l’ensemble Sylf (Symphonie Loire-Forez), en formation
Chœur et Harpe ou en duo Flûte et Harpe avec Jean-Michel Demigné et
Michel Lavignolle ; en quintette avec ses cousins le quatuor à cordes
Girard (Danses de Debussy et Conte fantastique de la mort rouge de
Caplet) ; enfin en nonette pour le Festival Musique aux Etoiles
(Concerto de Glière, Danses de Debussy, Introduction et Allegro de
Ravel… ).
Fabrice Durand
Fabrice a toujours entendu vibrer les murs de la maison familiale de musique, d’une sœur avide de musique de tout style et toute origine, et d’un frère corniste, éminent pédagogue, interprète et compositeur.
Menant plusieurs types d’études à la fois scientifiques et artistiques qui le mènent de Metz à Paris via la Sorbonne, il côtoie les chercheurs de toutes spécialités dont la passion commune est et demeure à jamais la musique.
Alors pourquoi refuser la destinée alors que son grand-père paternel, ses grands-oncles et son arrière-grand-père étaient déjà luthiers à Mirecourt ?
Cela ne l’empêche pas de continuer à s’intéresser aux sciences sociales, au fonctionnement humain souvent décevant, mais toujours passionnant, la psychologie, la sophrologie qu’il enseigne depuis la fin de cette année 2013.
Après quelques expériences comme alto solo, notamment à la « Jeune Philharmonie Franco-Allemande », Fabrice est recruté tour à tour à Liège comme tuttiste, à Grenoble comme cosoliste, en passant par Montpellier, puis à l’Orchestre de région Avignon Provence dont il est l’alto solo depuis 1992.
Outre l’enseignement qu’il pratique quasiment sans interruption depuis plus de 25 ans avec toujours autant de bonheur, ses expériences de chambriste l’ont amené à jouer avec Dimitry Markevitch, travailler avec le quatuor Bartok, Claude-Henri Joubert, Pierre Pénassou, Maria Vermès, à jouer au sein du quatuor Luthfi, du trio Kodaly entre autre.