Ensemble Irini

Baroque, Ancienne

Ensemble Irini
Maria Nostra : Chant du culte marial en Méditerranée
Voyageant entre Moyen-Age occidental, héritage byzantin et tradition chrétienne orientale, l’Ensemble vocal Irini met en lumière les différentes figures de la Vierge et de son culte, qui trouve en Méditerranée une résonance particulière. De la célébration presque érotique de Jeune Fille en fleurs rappelant les rites païens antiques, à la lamentation de la Mère, de la femme terrestre confrontée à la mort de son unique enfant, à la louange de la Reine des cieux, de la Mère universelle intercédant pour l’humanité, c’est une image, à la fois une et multiple de la femme, que l’on voit se dessiner à travers les épiclèses de Marie. Le programme présente des chants orthodoxes grecs, libanais, syriaques, chypriotes, des extraits du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe.siècle, Espagne), et des Laudes italiennes du XIIIe. siècle. D’une rive et d’un son à l’autre de la “Mare Nostrum”, l’Ensemble Irini (dont le nom signifie “la paix” en grec), invite à la découverte de la diversité et de la richesse musicale du culte marial en Méditerranée.

Ensemble Irini

Des frais supplémentaires pourront s’ajouter au coût de la prestation musicale selon les besoins techniques, de voyages, d’hébergement et de repas des musiciens

Ensemble Irini

Style

Baroque, Ancienne

Coût de la prestation

5000 €

Des frais supplémentaires pourront s’ajouter au coût de la prestation musicale selon les besoins techniques, de voyages, d’hébergement et de repas des musiciens

Playlist

Ensemble Irini
Ensemble Irini
Ensemble Irini
Ensemble Irini

Biographies


  • Lila Hajosi
  • Voix de Mezzo-Soprano
  • Julie Azoulay
  • Voix de Mezzo-Soprano
  • Marie Pons
  • Voix de Mezzo-Soprano

Fondé en 2014 Concerts en France, Italie, Algérie Sélection Festival Radio France 2016 Sélection “Jeunes Ensembles” Cité de la Voix du Vézelay 2017 2018 Sortie de l’album “MARIA NOSTRA” Chez l’EMPREINTE DIGITALE LILA HAJOSI – MEZZO-SOPRANO Lila Hajosi démarre sa formation musicale à 17 ans au sein de l’École des Ménestriers d’Henri Agnel. Elle entre en 2012 au Conservatoire d’Aix en Provence, en chant lyrique (Mareike Schellenberger) puis intègre les classes d’Art Dramatique, de Musique Ancienne (Monique Zanetti) et de Musique de Chambre. Au Conservatoire de Marseille, elle rejoint la classe d’Art Lyrique de Magali Damonte. Reçue en 2015 à la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU) dans la classe de Leontina Vaduva, elle choisit néanmoins de poursuivre ses cursus aux Conservatoires d’Aix et Marseille et de poursuivre son apprentissage de la technique vocale auprès de Magali Damonte et de Malcolm Walker. Elle a reçu l’enseignement de Sara Mingardo, Teodor Currentzis, Jordi Savall, Laurence Dale, Brigitte Balleys, Stéphanie d’Oustrac, Malcolm Walker et de Regina Werner-Dietrich en Master-classe. En 2017 elle reçoit un Premier Prix d’Art Lyrique en incarnant Dorabella, Néron et Siebel au Conservatoire de Marseille et est choisie pour l’Académie de la Fundació CIMA (Centre Internacional de Musica Antiga) sous la direction de Jordi Savall. Elle est lauréate du Prix Jeune Espoir Dussurget (fondateur du Festival d’Aix) en 2018 et artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth auprès de José Van dam et Sophie Koch et intègre la Capella Reial de Catalunya de Jordi Savall. Avec son amour de la musique ancienne et du jeu scénique, elle se produit dans des répertoires allant du Moyen-Âge sacré (Ensemble Irini qu’elle dirige) à la Renaissance au baroque ainsi que dans récitals entre baroque et opéra classique (Théâtre de Salon de Provence sous la direction de Jacques Chalmeau) et jusqu’à la musique contemporaine. . JULIE AZOULAY est diplômée en 2001 d’un master de Lettres modernes (Sorbonne nouvelle, Paris 3). Son mémoire de maîtrise est consacré à la poésie et la gravure baroques et au courant esthétique des vanités. Son mémoire de master, à la poésie japonaise des haïku et aux écrits sur le Japon du poète et philosophe contemporain Yves Bonnefoy. Pour Julie Azoulay, la poésie crée un pont vers la nature dont elle va se rapprocher petit à petit. Elle rédige un court essai sur le paysage dans la peinture de la Renaissance, commence la photographie de paysage ainsi qu’une réflexion poétique et ethnographique sur l’impact des modes de vies modernes et le lien à la ruralité dans le monde occidental, réflexion menée en collaboration avec l’association Clair de Terre (dont Jean-Noël Pelen, ethnologue au CNRS). Elle est guide conférencière pour l’exposition Le Jardin planétaire à la Villette à Paris, où elle présente l’exposition conçue par le paysagiste et écrivain Gilles Clément. Elle réalise des études de photographie et son diplôme, le DNSEP de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, présente une rencontre avec des habitants des steppes, notamment des éleveurs de rennes à Tsagaanuur, Nord Mongolie. Elle présente aussi un reportage sur la préparation à l’accouchement selon l’approche haptonomique (portraits de femmes enceintes dans le cadre de séance d’haptonomie, science de l’affectivité, initiée par Frans Veldman). Elle aura fait plusieurs voyages en Asie, rencontré différentes cultures musicales en Méditerranée, notamment les danses traditionnelles (tarentelles) du sud de l’Italie, en Calabre. Suite à une formation et un diplôme en art-thérapie où elle expérimente la voix comme outil thérapeutique, et suite à une formation déterminante avec Jean-Yves Pénafiel autour de l’improvisation vocale en langue imaginaire à Quai Des Voix à à Paris, elle crée L’Atelier de la voix à Arles en 2010, dédié à la transmission des pratiques vocales. Elle rédige également un essai autour de l’improvisation vocale. Elle est formée à l’anatomie de la voix avec Blandine Calais-Germain, le phoniatre Guy Cornut, ancien responsable du service de phoniatrie à la clinique ORL de la faculté de médecine de Lyon et avec Vicente Fuentes, metteur en scène, directeur du département Voix et Langage à l’Ecole Royale Supérieure d’Art Dramatique à Madrid et conseiller à la Compagnie Nationale du théâtre classique espagnol. Elle se forme aux danses de traditions orientales avec May Kazan, et aux musiques de la Méditerranée avec Henri Agnel, pour lequel elle chante dans son opéra Aucassin et Nicolette. Elle devient membre de la Sacem en tant que compositrice de chanson francophone. Ses compositions donnent naissance à l’ensemble L’Ivre. Elle tourne avec l’ensemble Irini, un trio a capella de polyphonies anciennes, dirigé par Lila Hajosi avec qui elle collabore également autour d’une création depuis la poésie antique du Cantique des cantiques. Elle crée également un duo de danse et de chant improvisé in situ avec la danseuse Sofie Dubs. MARIE PONS : Marie a foulé ses premières planches d’Opéra à l’âge de 8 ans, au sein de la Maîtrise des Bouches du Rhône dans laquelle elle débuta sa formation musicale, sous la direction de Samuel Coquard. A l’âge de 19 ans, elle entre dans la Troupe Lyrique Méditerranéenne où elle fait ses premières expériences de soliste. Marie rencontre ensuite Magali Damonte et, grâce à son enseignement, interprétera le rôle-titre dans l’Opéra Carmen au sein d’une compagnie anglaise, à l’âge de 22 ans . Lauréate du conservatoire de Marseille, elle obtient un prix d’art lyrique mention TB à l’unanimité, et poursuit en parallèle ses études au conservatoire d’Aix en Provence. Depuis près de 3 ans, Marie intervient comme soliste et choriste auprès d’ensembles vocaux (Ensemble Irini, Chœurs de chambre de Provence, Asmara, Hymnis, Ad Fontes, Chœur de Martigues, Chœurs de l’opéra de Toulon …) et de chefs d’orchestre (Carlos Gomez-Orellana, Jan Heiting, Jean-Pierre Prajoux, Nicolas Baralis, Bernard Tillet, Philippe Allegrini …). En 2017, elle participe au festival Jeunes Talents de Salon de Provence et chante pour le festival Marseille Concert pour la première fois, elle arrive également en finale Régionale du prestigieux concours Voix Nouvelles, et joue un premier rôle au sein de la compagnie Place à l’Opéra en 2018. Elle prépare aujourd’hui sa deuxième prise de rôle de Carmen pour l’automne 2019, au sein de l’Ensemble Télémaque.

Besoins techniques

3 pupitres (type orchestre et non à branche), chant a capella L' Ensemble Irini ne se produit que dans des chapelles ou églises (importance de l'acoustique des lieux)